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Comment lutter contre le terrorisme à notre échelle ?

En voilà, un mot qui fait peur. En voilà, un mot d’actualité. Véritable « ambiance », le terrorisme moderne, source de massacres divers et variés dans le monde entier, fait parler de lui, et à juste titre : il est omniprésent. Evidemment, avoir en tête qu’une bombe peut exploser à côté de nous, ou qu’un malade peut  vider ses balles sur une foule, ce n’est pas ce qu’il y a de mieux en terme de bonheur et de sérénité. J’ai donc décidé, à mon humble niveau, de te proposer 5 façons de lutter contre ce fléau.

 

1 : CESSER DE LEUR DONNER TANT D’IMPORTANCE SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX

Comme tu le sais déjà, Internet est le média le plus puissant du monde, et permet de partager des tonnes et des tonnes de choses. Jusque là, ce n’est pas un problème. Le problème, c’est cette mauvaise manie qu’ont les gens à donner leur avis sur tout et n’importe quoi, et à partager sans forcément se rendre compte des répercussions de leurs actes, à un point où ça en devient ridicule. C’est le cas sur tous les réseaux, mais plus particulièrement Facebook. Partager et relayer ces mauvaises nouvelles, soyez sûrs que chez les terroristes, c’est synonyme de fête. Cela leur donne énormément d’importance. Imaginez si personne ne partageait leurs « exploits », une très faible minorité seulement serait au courant, et les auteurs d’atrocités se verraient accorder beaucoup moins d’importance. Les médias, c’est aussi leurs armes.

Si on a peur, en tout cas autant, c’est par les médias, peut être même plus que par les terroristes eux-mêmes ! Je me demande encore à quoi ça sert de partager les photos de cadavres, de sang, de gens qui viennent de perdre un proche (et de les interviewer juste après les faits, je ne citerai pas le média en question), alors qu’au moment où l’on filme, on pourrait peut être sauver une vie ? A quoi servent les débats interminables dans les commentaires ? A quoi servent les Hashtags (type « #prayfor… »), si ce n’est pour se donner bonne conscience d’avoir fait son « devoir de citoyen » ? A quoi servent ces filtres pour les photos de profil avec les drapeaux du dernier pays victime ?

Je trouve ça malsain, c’est un réel effet de mode, et ça devient même une habitude. Ne donne pas autant d’importance aux pires ordures sur Terre, utilises les réseaux intelligemment, et ne sois pas l’outil de propagation de ces actes inhumains.

Les médias sont une arme extrêmement puissante, aussi, il faut savoir l’utiliser sagement.

 

2 : LA DIETE MEDIATIQUE

Comme je l’explique ici, faire une diète médiatique a énormément de bénéfices pour toi.

Il faut savoir que les médias donnent, comme je l’ai expliqué au dessus, énormément d’importance aux attentats. Loin de moi l’idée de dire que ce n’est pas important. Cependant, à part nous montrer les conséquences (tant de morts, tant de coupables, etc), on apprend rien. Aucune solution concrète n’a été proposée depuis les débuts. En tout cas aucune qui marche. La chose extrêmement malsaine avec ces médias, c’est qu’ils nous habituent à cette situation, et que visiblement personne ne cherche de réelle solution derrière. « Attentat à tel endroit, tant de morts, Daesh revendique, le gars est connu des services de police depuis 3 ans », personnellement, ça commencerai presque à me faire rire (jaune), c’est devenu normal, et c’est grave. Les grandes chaines d’informations n’apportent rien de bon, et c’est pourquoi il faut filtrer l’importance qu’on leur donne.

Pour qu’on s’habitue à des tueries de masses, des massacres sur des innocents, femmes, enfants, toute catégorie confondue, il faut, à un moment donné, se demander si nous ne sommes pas pris pour des idiots, pour rester poli.

On ne s’en rend pas forcément compte, mais ceci est un excellent moyen de manipulation des masses !

 

3 : ARRÊTER D’EN FAIRE UN SUJET DE CONVERSATION 

Cela va de pair avec le phénomène d’habituation. « Ah tu as vu, encore un attentat ! » « Ah ouais, combien de morts cette fois ? » « 50, et 400 bléssés » « Ah les cons ils ont fait fort cette fois ! ». On parle de terrorisme, pas de Basket ou de Football.

Il y a des sujets qui, à mon sens, se dispensent de mots. J’entends beaucoup de monde en parler comme s’il s’agissait de la nouvelle série du moment. Non, en faisant du terrorisme un sujet de conversation, vous n’aidez personne, vous n’avancez personne, vous donnez de l’importance à qui n’en mérite pas, et vous remplacez par le pire des sujets d’actualité un potentiel dialogue intéressant.

Encore une fois, ne donnez pas tant d’importance à ces personnes là, elles ne méritent pas votre intérêt, ne leur faites pas ce privilège. Parlez des belles choses de la vie, de ce qui vous rend heureux, de vos projets, les meurtriers peuvent attendre.

Sachez rendre vos conversations pertinentes et productives !

 

4 : SE CONCENTRER SUR SON CERCLE D’INFLUENCE PERSONNEL

Ni vous, ni moi, n’y pouvons quelque chose. C’est ainsi, on ne peut pas prédire les choses. Nous n’avons aucune influence sur ces gens là. Notre influence, nous l’avons par contre sur notre famille, nos amis, nos amours, nos relations professionnelles, et sur tous les gens que nous sommes amenés à rencontrer. A ces personnes là, vous pouvez expliquer pourquoi et comment arrêter de donner de l’intérêt à ce qui ne doit pas en avoir.

Dites le à une personne, qui fera tourner cette idée, et la communiquera à un autre, puis un autre, et encore un autre. Cela peut, à long terme, avoir un gros impact sur la vision générale du terrorisme, et réduire tout simplement son influence. C’est nous et nous seuls qui faisons vivre les médias, par l’intérêt que nous portons aux choses. Autant porter de l’intérêt aux solutions, plutôt qu’au conséquences des désastres.

Utilisez votre cercle d’influence personnel pour avoir un réel impact, utile, sur ce malheur. Dire que c’est triste, que c’est mal, c’est bien, tout le monde le pense. Une pensée utile par contre, doit être suivie d’une action. Communiquez les bonnes choses à l’entourage qui est le vôtre !

Laissez le blabla aux politiques, ils sont payés pour ça 😉

 

5 : CHANGER SA CONSIDERATION

Ça ne reste que mon point de vue, mais je considère les attentats terroristes comme des catastrophes naturelles dans leur façon d’arriver. On ne prévient pas un cyclone, une tornade, un tsunami, et de la même façon, on ne prévient pas un attentat.

Une question pour vous maintenant, est-ce que l’on reste tous dans une psychose permanente à l’idée d’une potentielle tornade qui viendrait dévaster la population ? Non. Et pourtant, il y a certainement beaucoup plus de tornades que d’attentat, y compris en nombre de victimes. Une catastrophe naturelle arrive, fait des dégâts grave, et il faut panser les plaies et faire des deuils, j’en convient parfaitement. Le reste du temps, soit on ne s’en occupe pas, soit on va aider dans le pays concerné.

Pourquoi s’attarder (lorsqu’on est pas concerné directement), sinon pour se donner une bonne conscience ou être bien accepté socialement ? Changez votre considération quant au terrorisme, ça permettra d’en subir moins d’impact dans votre quotidien.

Avoir peur n’évite pas le danger, au contraire, ça nous en rapproche

 

 

Bien sûr, ces idées n’appartiennent qu’à moi,  et je suis tout à fait conscient que c’est un sujet à débat. Je suis d’ailleurs tout à fait ouvert au débat, et vous êtes libres de me contacter, je répondrai avec plaisir. J’essaie, par cet article, d’exprimer l’idée que, en règle générale, nous donnons beaucoup trop d’importance à ces actes barbares, et que continuer à leur donner de l’importance, c’est contribuer à l’impact qu’ils ont sur nous.

Je tiens aussi, par le biais de cet article, à rendre un petit hommage à ma façon, à toutes ces personnes victimes de ces… Je me passerai de mots, qui sont toutes parties bien trop tôt.

Sachez profiter des belles choses de la vie, et ne vous concentrez que sur celles-ci. Vous méritez tous d’être heureux, d’avoir la santé, l’amour et le succès, et c’est en vous focalisant sur ces trois choses que vous les aurez.

Besoin d’un mode d’emploi pour travailler dessus ? Il suffit de rejoindre les membres de l’écosystème Excelsior.

 

Baptiste